Pourquoi je n'ai pas réussi plus tot ?

S’il y a sans doute plusieurs explications à cette réalité, je voudrais en évoquant une récente prise de conscience, une fois de plus, vous inviter à travailler sur vous, pour Etre alors en capacité de mener vos projets à bien.

Pour ma part, j'ai été "utilisée" par des conseillers juridiques peu scrupuleux, ou plus sûrement inconscients, lorsqu'ils accompagnaient mes parents en faillite.
Tel un objet, on n'a mise en avant alors que j'étais encore très jeune pour amadouer les créanciers qui ne pouvaient « mettre à la rue une aussi jolie petite fille » !

Je me revois dans le bureau de cet homme imposant qui gérait le dossier d’épuration des dettes, avec mes parents face à lui. Ma petite sœur est là aussi - j'ai pris conscience, en parallèle, que j'avais toujours eu envie de la protéger, même celle-ci devenue adulte et mère de famille-.

Je suis derrière mes parents, tenue à l’écart des discussions des grands, ce qui ne les empêcha pas de "m’inviter" quand cela leur sembla "utile" !  

Cela m'a profondément marquée. Pendant longtemps, je savais que cette expérience était délétère, je le sentais, mais ne comprenais pas en quoi.
Aujourd'hui, j'ai compris qu'à cause de cela, j'ai eu beaucoup de mal à promouvoir mon activité.

Quand je m’interrogeais sur le « pourquoi » de ces échecs répétitifs, je pensais :  « je ne sais pas me vendre ! ».
De fait, ces mots renvoient davantage à ce que l’on nomme le premier métier du monde, plutôt qu’à l’épanouissement professionnel !
Alors, inconsciemment, je ne voulais pas travailler, pas recevoir de clients, pas réussir ! Quant à promouvoir mon activité, c’était me mettre en situation d'objet ou manipuler mon interlocuteur !  

J'avais déjà mise en lumière une programmation intérieure, m'amenant à penser  que mon "travail était de rendre service". En conséquence, j'ai participé à une collaboration qui n'était fructueuse que pour l'autre partie ; j'acceptais des emplois pour "dépanner l'employeur", tandis que je savais pertinemment que cela ne suffirait pas à assurer mes besoins...

A l'époque, j'avais conclu en me disant :" Si j'aspire à servir, ce ne doit pas être au détriment d'une juste rémunération".
Je vous renvoie sur ce point à la Newsletter n°2 !

C'était là, une conclusion temporaire, car n'ayant pas atteind la source de cette croyance limitante, je n'en étais pas encore libérer.
Maintenant, je fais le lien entre celle-ci et mon expérience passée : qu'a donc fait la petite fille, si ce n'est rendre service à ses parents, sans contrepartie, naturellement, juste par amour ?

L’autre message sous-jacent, évidemment, c’est que le monde des adultes est risqué et conduit à l’échec ; alors la petite fille qui vit encore en moi préfère rester au fond de la pièce, sans faire de bruit, sans prendre de risque.

Toutes ces expériences de procrastination, d"échecs, - en passant par mes études de droit (cf conseil juridique) - qui m’ont conduite à douter de moi, m'ont menée au bord du gouffre financier - n’étaient là que pour me permettre de comprendre, de libérer ce potentiel trompé, retenu.

Parce que je sais aujourd'hui qu'offrir de vous accompagner, n'est pas comme l'a ressenti la petite fille manipulée et blessée, s'offrir/souffrir - je suis en mesure d'apporter une aide efficace, dans un cadre précis et respectueux pour moi et la clientèle.

Alors à votre tour, je vous invite à vous pencher sur votre histoire.
Changer le « pourquoi » en « pour quoi » ?

Qu'est-ce que vos expériences veulent dire, de vous, de votre passé. Revisitez-le en douceur, avec compassion pour vous et les personnes impliquées et larguer les amarres ...

Merci à Slavica !